JFK disait : « Nous avons choisi d’aller sur la Lune… ». A ce moment-là, toute l’histoire de l’humanité et les rêves de chacun se tournent vers le ciel et l’espace.
La conquête de la Lune et de l’espace il y a 40 ans, nourrissent depuis des rêves que certains (rares) terriens qui ont choisis de les vivre en réalité.
C’est le cas de Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil qui a séjourné 12 jours dans l’espace à bord de la station spatiale internationale.
Un rêve d’enfant devenu réalité. Une réalité qu’il offre à tout public en proposant le film « Toucher le Ciel » sur les écrans au Canada à partir du 18 mai 2012 – sortie en France non communiquée-
Avec une approche intimiste, le cinéaste Adrian Wills, invite le public dans un voyage singulier entre la Terre et la Station spatiale internationale, et ce, des premiers jours de l’entraînement de Guy Laliberté sur le camp militaire et spatial russe jusqu’à son retour sur notre planète, après un séjour de 12 jours dans l'espace.
Le film de 90 minutes permet de suivre le parcours privilégié du septième « touriste » de l’espace qui, durant une longue partie du film, se familiarise avec la multitude d’apprentissages à acquérir sur la base, allant des cours de russe en passant par les pénibles essais reliés à la force gravitationnelle.
Les différents aspects du voyage suivi à la trace par le réalisateur sont grandement appréciés puisqu’ils donnent une dimension humaine à l’expérience.
Tous les participants aussi, dont Guy Laliberté, sont attachants et accessibles grâce à leur spontanéité, leur générosité, et leurs réflexions, parfois très profondes. Notons ici que le nez de clown et le doudou dans l’espace soulignent l’effet tendresse…
Certains passages qui réfèrent aux archives relatant la conquête de l’espace dans les années 1960, qu’elle soit russe ou américaine, sont fort intéressants. Les nombreux témoignages ajoutent également beaucoup d’humanité dans un univers à la base très technologique et ultra contrôlé.
On peut notamment citer l’entretien avec le cosmonaute Alekseï Leonov, véritable légende vivante en Russie, qui livre ici et là dans le film ses impressions sur la grandeur d’un séjour dans le cosmos, tout comme sur les grandes beautés de notre planète.
Une importance significative est d’ailleurs consacrée à la mission sociale et poétique du voyage de Guy Laliberté dans l’espace. L’idée de prendre un soin particulier de la fragilité de la Terre est un thème qui est véhiculé durant l’œuvre d’Adrian Wills, une notion qui semblait motiver par le grand patron du Cirque du Soleil.
Pour voir la bande annonce du film, cliquez sur ce lien
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