1.5 millions d'entrés en une semaine... |
L’aventure spatiale continue à faire rêver les enfants et
les adultes. Une preuve ? Les quelques 1.5 millions spectateurs qui sont
partis en une semaine, depuis le sortie du film, rejoindre George Clooney et Sandra
Bullock, dans les aventures de Gravity.
L’équipe de La Boutique Spatiale vous livre ici quelques détails
et anecdotes concernant le film.
Le syndrome de Kessler est la base de l’histoire du film :
Terme donné par la Nasa pour définir les satellites hors d'usage et les déchets
laissés par d'anciennes missions spatiales ont engendré une quantité importante
de débris risquant de provoquer un accident catastrophique
Un film réel et virtuel : L’essentiel du film est le
résultat d’un mélange entre infographie et animation. Pendant la phase de
prévisualisation, les équipes ont élaboré intégralement le film par ordinateur,
poussant très loin le processus en raison de l’exigence réaliste fixée.
Contribution de la Nasa : l’agence spatiale américaine
à fournie à l’équipe de Gravity de nombreuses documentations, photos et films d’archives…
Combinaisons et casques de cosmonautes : Un savant
mélange d’infographie et de vrais costumes ont servi au tournage de Gravity. La
teinte blanche des combinaisons de la Nasa représentait un vrai problème pour
filmer la lumière. Ainsi afin de résoudre cet aléa, la production a ajouté une
touche de gris à la couche de couleur supérieure. Les acteurs portaient des
répliques de combinaison car les modèles originaux étant bien trop lourds à
porter pour le tournage. Un très beau travail d’infographie a été réalisé pour reproduire
la visière des casques. Le plus difficile était de restituer la buée produite
par la respiration des personnages, élément essentiel pour figurer la tension
ressentie. Il a fallu noter précisément à quelle vitesse les acteurs respiraient
et l'endroit de la visière en face duquel se trouvait leur visage !
Filmer l'apesanteur sur Terre… Une douzaine de câbles ont
été nécessaires pour créer l'illusion de flottement en apesanteur. Six câbles
étaient attachés à ses épaules, six autres à sa taille, de chaque côté, pour
éviter l'effet de balancier, et le système a été manipulé et piloté par les
plus grands marionnettistes. Enfin, pour certaines séquences, d'autres
dispositifs auxquels les acteurs étaient attachés permettaient de les faire
pivoter à des degrés divers, et des bras robotisés identiques à ceux utilisés
dans l'industrie automobile ont rendu possible le tournage d'un certain nombre
de plans audacieux.
La gravité 0 en cabine de bronzage…La Light Box?: Pour d’autres plans et afin de rendre effective la gravité
zéro, la technologie révolutionnaire de la « Light Box » a été mise
au point. Il s’agit un cube aux parois intérieures constituées de panneaux
couverts de minuscules lampes LED. Son objectif principal était d'offrir un
éclairage que la méthode traditionnelle n'aurait pas permis (quand George Clooney
alias Ryan tournois dans l’espace). Les lampes, les caméras fixées sur des bras
robotisés et les systèmes de rotation étaient dirigés à distance par
ordinateur. L'équipe a dû inventer une caméra assez petite et maniable pour
enregistrer dans la Light Box. Pour les mouvements des acteurs, une plaque
tournante était installée sous le plancher, les renversant ou les soulevant. Un
dispositif, le "système de cœur-à-cœur", faisait tournoyer Sandra
Bullock et George Clooney face à face.
Solitude spatiale, une femme seule à bord : Pas facile
pour une actrice d'être seule à l'écran pendant la quasi-totalité du film. Pendant
le tournage, la comédienne Sandra Bullock était souvent isolée dans la Light
Box avec pour seul moyen de communication un dispositif d'oreillette, et un
panel assez large de sons et de bruitages dans son casque, lui permettant de
caler les émotions qu'elle devait exprimer avec le processus de tournage très
mathématique. L’actrice a utilisé cet isolement pour nourrir son rôle : « Dès
que je me sentais seule, frustrée ou désemparée, je me disais 'Sers-toi de
cette sensation, vas-y, sers-en toi ».
Qu’avions-nous à comprendre du film ? Selon les scénaristes de Gravity le film ne
parle pas seulement de la pesanteur qui retient l'être humain, mais surtout de
ce qui nous rattache à nos racines : « Tout le film est ponctué de plans
de la Terre, montrée comme le berceau de toute vie. Et au-dessus de la Terre,
une femme, totalement déracinée, flotte dans l'espace. Nous voulions explorer
le potentiel métaphorique d'un personnage perdu dans l'espace qui s'enfonce
dans l'univers, et qui s'éloigne de plus en plus de la Terre, où se concentrent
l'élan vital et les rapports humains. Au-delà des effets et des technologies,
il était essentiel que le combat de Ryan apparaisse comme l'allégorie d'un être
qui doit traverser les épreuves de la
vie. Cette trajectoire est celle d'une renaissance…
Pour nous ici-bas, petits terriens travaillant à Boutique
Spatiale, Gravity est une belle aventure spatiale, un hymne à la vie, à la
richesse que représentent, l’air, l’eau, l’amour, l’espoir et l’incontestable
place de l’homme sur la planète Terre, vitale pour le bien et la préservation
de l’espèce humaine. Alors, prenons en soin !
L’Agence Spatiale Familiale: « Pour faire du ciel le plus
grand terrain de divertissement »
Interplanétairement vôtre.
L’équipage de La Boutique Spatiale
Sources : allociné
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